Videos du JWOC!
Après quelques photos, voici deux vidéos des JWOC...
Le show des Swedishs et la montée des drapeaux lors du poduim de la moyenne distance!
(2Mo de moyenne)
Anaïs
Après quelques photos, voici deux vidéos des JWOC...
Le show des Swedishs et la montée des drapeaux lors du poduim de la moyenne distance!
(2Mo de moyenne)
Anaïs
La dernière des courses individuelles, la classique. Elle se caractérise normalement par un défi physique important, par la capacité à choisir les bons itinéraires et comme pour toutes les courses par l'aptitude à rester concentrer le plus longtemps possible. Pour ma 1ère classique de JWOC je n'ai pas été déçu au niveau de la partie physique : ce fut une course très dure où les derniers kilomètres ( les 2 dernières boucles) ont été très difficiles!
Mais commençons par le début. La veille, la réunion d'avant course a permis en plus d'aborder les points pratiques pour la course : petit déjeuner (difficile quand on part à 14h d'avoir un bon timing dans son alimentation) et surtout ravitaillement en course. En plus de ceux prévu par l'organisation, notre super encadrement nous a permis de nous ravitailler lors des passages spectacles en nous passant ce dont nous avions besoin. Pour ma part ceci s'est révèlé important puisque j'ai pu ainsi prendre mon camelback lors de mon premier passage (d'autres c'était un gel énergétique, ou de l'eau...). En effet la chaleur était de la partie comme nous nous y étions préparé. Ce n'était pas grave mais ça demandait de s'hydrater correctement.
Ensuite la course. Située assez proches du centre de course, elle nécessitait le traditionnel déplacement en bus militaire. Arrivé sur les lieux du départ nous avons pu nous resituer sur la carte( mentalement bien sur car il est interdit d'enmener la carte) et ainsi voir que nous avions prévu le départ au bon endroit! On s'apercevra finalement que nous avions aussi vu juste quant à la forme du tracé.
Mon tracé en orange. En bleu les meilleurs choix et vert d'autres possibilités.
Nous partions dans un flanc avec beaucoup de petits rentrants. Un 1er poste très proche et pas si facile que ça.
Dès le 2e poste, on attaquait le premier choix d'itinéraire. Le bleu était plus rapide car il n'avait pas de grosse côte. On entrait alors dans un zone avec de grosses falaises et en grand nombre.
Sur 2-3 le choix bleu est encore plus rapide car encore un fois il n'y a pas de très grosse montée.
3-4 était le premier poste en descente. Il fallait prendre le bon rentrant qui amenait sur un replat ou se situe les 3 sommets et une petite mare bien utile pour ne pas aller trop loin.
Ensuite un nouveau choix à faire : la route où l'on est sur de courir vite et sans lire ou à flanc puis le chemin. Je pense que le flanc était un peu plus rapide, mais la route permettait d'anticiper la suite de la course.
On arrive alors au premier poste boisson(que je n'ai pas vu dans le champs alors que j'y suis passé!) et on changait de zone : plus de vert, végétation différente(longues herbes au sol avec des fougères) et 3 poste à poste relativement courts.
Sur le 6 je fais une erreurs en m'arrêtant sur un poste situé sur l'avancé au dessus du poste.
On s'attaque enfin au "grand choix". Finalement il n'y avait pas tant de possibilités que ça. J'avais déjà prévu se passer tout droit quand j'étais sur la route entre 4 et 5. Je fais une mauvaise sortie de poste en passant dans une zone de vert 3 et perdant quelques secondes pour sortir des ronces. L'attaque se fait par le coude du chemin et avec le petit sommet au nord-est du poste. Je ne vois pas d'autres alternatives payantes : le choix en contournant le sommet par l'ouest est plus long. Nous avions prévu un tel poste à poste lors des séances de simulation mais nous avions tracé de tel qu'il y ait plus de choix.
On enchaînait pour aller au poste boisson et parès sur un boucle.
Je fais alors une grosse faute sur le poste 11 ou je vais descendre dans le ruisseau alors que je me trouvais auparavant juste au dessus du poste. Je me retrouve alors dans les falaises où le passage était délicat.
Sur le poste 13 je monte trop haut à cause de la falaise alors qu'il aurait fallu passer en dessous.
Le poste 15 est le deuxième et dernier des "big choices". Cette fois-ci il y avait plusieurs possibilités : tout d'abord par la route à l'est, ensuite tout droit avec quelques variantes.
On passe alors au premier poste spectable. Jusque là j'ai réalisé une course avec quelques erreurs et en fin de compte pas pris tout à fait les bons choix. Je me retrouve déjà avec 20min de retard sur le 1er!
La montée au 16 fut terrible faisant en plus une erreur en approche. Je commençais vraiment à sentir la fatigue et ça allait en s'empirant...N'importe quelle côte devenait un enfer et il restait encore une boucle.
Sur le poste après le après le 2e spectacle je suis trop bas dans le flanc et doit remonter après.Et qui dit remonter dit perte de temps surtout à ce niveau de la course.
On descend à la caverne pour le poste 21 et là coup dur il faut tout remonter. Je cherche un endroit pour monter le moins possible et je choisis de passer par l'ouest en montant au niveau de la zone de jaune. Je n'ai plus rien dans les jambes et doit m'arrêter dans la côte...
La fin de course n'est aps très dure puisque les 2 derniers postes sont en bord de chemin.
Au final les 2 dernières boucles m'auront couté chères puisque j'y perd encore 1/4h. Un gros défi physique qui m'a été très utile pour voir le travail à accomplir cet hiver. Côté technique je ne suis pas satisfait de ma semaine : il va falloir travailler.
Les résultats
Vincent
Même si nous n'avons pas pu vous donner de petites news pendant les JWOC, nous allons essayer de vous faire un peu vivre cette semaine de compétition. Avant que Philippe puisse vous donner ses impressions quand il rentrera de Suède, voici déjà un petit aperçu de cette journée.
Cette finale a réellement commencé dès le retour à l'hébergement après les qualifs de la veille. Après un peu de repos et de soins pour certains, nous effectuons une petite analyse des infos de courses histoire de trouver le lieu de départ de la course. Les infos de courses annonçant un dénivelé de plus de 180 m pour aller au départ depuis la zone de dépose des bus, il nous semble évident que le départ de la course se fera dans la zone tout en a de la carte, nous pensons alors au rentrant avec la ruine. Un problème se pose alors à nous : Ou les organisateurs pourront-ils mettre tout le matériel de la zone d'attente (wc, tente, récupération des sacs) situé à 400m du départ réelle? le flanc parrait bien raide pour ça.
Au retour de la team leader meeting les coachs nous donnent des infos supplémentaires : entre l'aire d'attente et le départ les coachs ne sont pas autorisés car le chemin les reliants est étroit et dans une pente raide. Si cette information nous confirme la certaine localisation du départ, l'emplacement de la zone d'attente nous embête toujours. C'est Vincent Papon qui trouve la solution. La clairière jaune au bord de la route forestière fait une très bonne zone d'attente et se situe à la distance annoncé par les infos de course. La première zone de course s'annonce donc dans le vert et en descente avec par la suite une boucle soit dans le flanc, soit dans la zone technique finale.Quelques traçages sur les anciennes cartes sont effectuées, puis les diffcultés analysées.
Nous attendons ensuite le lendemain avec impatience pour cette course qui s'annonce très technique. En arrivant en bus sur le lieu de course, première satisfaction nous avions bien deviné le lieu d'atttente et donc surement le lieu de départ. Même si le fait de connaitre le départ est assez peu important il me permet à ce moment d'être très confiant en moi même, je sais ainsi que mentalement je serai bien préparé à ce qui va suivre. Pendant l'échauffement je profite de la carte d'échauffement pour préparer ma lecture de carte, même si la carte est peu intéressante. Les 10 minutes pour se rendre au départ depuis l'aire d'attente me permettent de me concentrer sur ma course et de me préparer à une course technique en descente et dans le vert (au début en tout cas).
Même si ce n'est pas visible sur l'image le début de course est dans le vert , contrairement à ce que nous avions anticipé et à la course des filles, le premier poste est simple, il me faut donc me remettre dans un situation plus offensive et profiter de ce début de course simple pour prendre un bon rythme. Le gros sommet au bout du replas donne le poste. La première vrai difficulté arrive donc au deuxième poste, même si là encore le replat où se trouve le poste falicite beaucoup sa découverte. Le plus important est donc de faire une bonne sortie de poste et de repérer les éléments de la zone pour ne pas perdre de temps en approche du poste.
Il était très important de vite rentrer dans la carte et de ne pas faire d'erreures en début de course de manière à prendre un bon rythme et de ne ps sefaire piéger dan les postes suivants. En effet je pense que la course se jouait beaucoup entre les poste 2 à 12 où l'orientation à flanc (descendant ou montant en diagonale) était assez piégeuse du fait du faible nombre de points de repères et de la nécessité de limiter sa vitesse pour bien orienter.
Le poste à poste 5-6 me semble en être l'exemple parfait, . Il est très important de prendre son temps en sortie de poste pour trouver les quelques éléments permettant de bien trouver le poste. En cherchant à passer sur le petit replat en bas du rentrant (cerclé en rouge) on évite de se faire attiré par la pente en cherchant au loin le sommet (itiniraire bleu) cause du grande perte de temps du fait du dénivelé à remonter.
La fin de la course est elle plus classique, et moins piégeuse si l'on reste concentré en se servent d'une orientation basée sur les gros mouvements de terrain permettant une course plus rapide et donc de relancer dans cette partie où se situe quasiment la moitié du dénivelé de la course.C'est ici l'engagement mental qui permet de réaccélérer après un début de course placé sous contrôle technique. Il ne faut également pas hésiter à revenir sur ses pas pour aller au poste 16.
Et si les courses ne se gagnent pas sur le dernier poste et le couloir d'arrivée il est très important, surtout dans un cas comme ici (couloir de 300m avec montée d'escalier), de finir en donnant tout ce qu'il est encore possible.
pour voir les course intégralement cliquer ici et les résultats là
Sur cette course il m'a manqué un peu d'énergie pour sortir de ma première partie en contrôle et un peu de force mentale pour m'obliger dans les flancs descendants à m'arréter pour lire les points d'appui qui m'auraient évité mes quelques petites erreures.
Mais elle reste surement une des courses la plus maitrisée que j'ai réalisé sur une compétition internationale, ce qui était le plus important ce jour là pour se retrouver à sa place.
Je profite également de ces quelques lignes pour remercier tout notre encadrement sans qui les remarquables performances réalisée par Phil et les filles n'auraient pas été possible, ainsi que Francesco Guglielmetti et toute l'équipe d'organisation pour cette superbe semaine.
Alban
Pour cette dernière séance avant les jwoc, l'exercice consistait à effectuer des petits circuits à grande vitesse avec une partie technique jusqu'au 3éme et dernier poste assez éloigné du départ et retour au point de départ le plus rapidement possible.
5 circuits étaient à réaliser les uns près les autres en récupérant 2 minutes entre eux.
La zone de course elle même comportait 2 zones bien différentes une caractérisé par le circuit A avec de nombreuses falaises, rochers et petits mouvements de reliefs où pour ne pas faire d'erreurs il fallait modérer son allure de manière à rester "offensif" sur sa lecture de carte, il faut entendre par là anticiper et laisser sa lecture de carte dicter sa vitesse de course tout en faisant une bonne sélection d'élément pour ne pas marcher (plus facile à dire qu'à faire). Un point commun néanmoins même si les vitesses de course étaient différentes, la simplication dans ces deux zones passaient par une orientation à base de grosses falaises (notamment celles entourées en rouge) comme point d'appuis.
Dans la deuxième zone la visibilité et la vitesse de courses augmentent, la meilleure tactique est donc ici la plupart du temps une orientationa à la boussole à partir du point d'attaque en recherchant au loin l'élément du poste souvent esseulé. Le piège est surtout de vouloir trop courir et de dépassé le poste sans avoir eut en se décalant petit à petit de la tarjectoire car on recherche un élément.
L'exemple ci-contre en est l'exemple typique, en voulant aller trop vite sur ce poste à poste court je me laisse entrainer par la pente à la recherche de la clairière jaune que je ne voit pas sur le terrain et je continue à la recherche de la falaise. J'ai également oublié dans ma précipitation de vérifier s'il fallait descendre pour aller au poste (impardonnable sur ce type de terrain).
conclusion mauvaise sélection d'élément à cause de la précipitation conduit à une erreur d'environ 1' sur un poste à poste se réalisant normalement entre 30 et 40".
point positif je me calme et me recale rapidement quand je trouve une falaise... sans poste (beaucoup trop loin).
Cette dernière séance nous a permis une dernière fois de travailler nos approches de poste à flancs qui risque d'être un des points crucial des championnats du monde . Rappel donc, toujours savoir s'il faut monter ou descendre avant de partir sur un poste à flanc, après il est trop tard.
Alban
Afin de préparer au mieux les échéances qui arrivent le groupe junior réalise des exercices de simulation avec les cartes sur lesquelles nous allons courir dans moins d'une semaine maintenant. Pour cela certains tracent des circuits pour les autres.
Le fait de tracer un cicruit soi-même est aussi un exercice très enrichissant pour mémoriser la carte mais surtout pour se rendre compte des difficultés de celle-ci. En effet il faut réfléchir comme le traceur en essayant de poser le maximum de problèmes techniques mais aussi physiques au coureur. Couplé au travail classique de simulation (imaginer les choix d'itinéraires), on arrive à faire un gros travail mental qui sera utile pour la compétition.
Ici on retrouve le tracé d'une courte distance sur la carte de la finale de la courte distance des JWOC.
En violine un tracé homme et les deux traits bleus(qui raccourcissent le circuit) montrent le circuit dame.
Vincent
Aujourd'hui entrainement au sud de la carte du col de la république. Répétition d'une courte distance ( middle). Environ 2km1 pour les filles et 2km 3 pour les gars à allure course.Nombreux postes dans une zone de la carte riche en éléments, en falaises , rochers, pierriers, donc nécessité de ralentir en approche et surtout lire la définition!
Le parcours peut etre divisé en deux :
La premiere partie comprenant les 5 premiers postes relativement rapides. Pour le premier poste , choix : chemin ou straight. L'approche de poste est nette avec les deux gros blocs rocheux très visibles.
Pas de grande difficulté pour les postes trois et quatre, juste rester attentif en sortie de poste. Poste 4, la place à feu , visible d'assez loin était un bon point d'attaque.
Poste 5: attention à la pente , gardez l'oeil sur la boussole, poste visible d'assez bonne distance.
Poste 5 à 6 : plus long poste à poste , courant avec une bande de verts bien rayé. Le poste est au milieu d'un pierrier donc obligation de ralentir, L'approche du poste se fait par le dessus du pierrier jaune bien voyant! Un énorme bloc rocheux, et hop c'est juste derriere, et là encore la définition du poste m'aurait bien servie!je passe en bas du bloc , et.. le poste était en haut!
La deuxième partie: Poste 7 à l'arrivée:
Attention postes en descente et dans une partie bien technique! Là ,nécessité de " mettre le frein à main" pour ne pas se laisser emporter par la pente et courir trop vite avec une lecture trop sommaire!
Une des solutions était de repérer les éléments voyants de loin ( la forêt est très claire ( feuillu, soleil) et donc les avancées rocheuses et les blocs les plus importants sont d'excellents points d'appui!
Voilà un petit résumé de séance.
Mélanie
Petite anecdote du WE en Suisse de l'équipe de France junior :
situation : départ de la moyenne distance le samedi, 14h30
Quand 1min avant le départ tu vois les autres personnes avec des def dans leur porte def et que le tien est vide, tu te dis "merde j'ai raté un truc".
_"Olive(=l'entraineur), tu sais où sont les defs???je pars dans 1 min!
_Euh... ben, en fait... elles étaient au centre de course... Je ne savais pas...désolé.
_ok"
Et là, galère!(il faut savoir que le départ était assez loin du centre de course, typique des courses Suisses, donc impossible d'aller en checher)
"Merde est-ce qu'il y en a des autres ici au départ??
Est-ce qu'elles sont sur la carte??
Si y'a rien du tout ça risque de poser quelques problèmes quand même!!"
On entre dans le boxe de départ toujours un peu stressé.On passe les différentes étapes.Et au top on prend sa carte, et là miracle y'a les def sur la carte!!!OUF, sauvé.
Comme quoi un petit élément(en vérité pas si petit que ça ici) peut parfois tout pertuber sur une course.
Ceci révèle l'importance de se préparer à l'avance à tous les ennuis qui pourraient survenir avant la course et aussi pendant la course. Et oui pendant la course aussi car par exemple je me rends compte que peu de monde court avec une boussole de secours. Bien sur je ne dis pas courir tout le temps avec, mais au moins sur les courses importantes. Dans le même genre de chose qu'il est meilleur de faire(après chacun a ses habitudes et ce ne sont que des conseils!), on peut citer la confection d'un emploi du temps du jour de la compétition où l'on note les actions à faire le plus précisément possible(heures et minutes) et aussi d'une listes des affaires à ne pas oublier(à faire chez soit aussi pour ne pas oublier un slip, des boules-quies, ses chaussures, etc...).
Pour conclure, anticiper ces éléments perturbatoires permet de ne laisser aucune place au hasard et de ne subir aucune pression supplémentaire qui pourrait gêner la performance.
Vincent
N'ayant pas encore bien récupéré de notre dernière séance en forêt de jeudi, celle-ci fut courte mais intense.
Cette séance comportait 3 circuits à dominante côte et 2 autres plutôt à flanc, toujours sur un terrain se raprochant le plus possible de ceux de ceux que nous rencontrerons lors des JWOC.
Les circuits A et B débutaient par un premier poste en descente, donc pas évident à trouver sans erreur. En effet, nous sommes toujours tenter de courir bien plus vite que l'allure nous permettant une bonne lecture de carte. Il est facile d'associer descente à vitesse, mais l'association descente/perfection technique devient alors plus difficile.
Une solution à ce probléme peut être de trouver de gros points de repère visuels, le plus proche possible de l'élément.
Par exemple sur le circuit A, on pouvait courir à bonne allure, en levant la tête, jusqu'aux buissons de houx (taches de vert sur la carte), puis ralentir en approche de poste. Un bon compromis vitesse/lecture peut donc être trouvé.
Pour le circuit B, voir l'angle de végétation ou même les houx comme dans le premier circuit.
Les deux postes qui suivent, dans les deux circuits, sont à flanc -qui ressemblent fortement à ce que l'on pourra trouver lors de la finale de la medium des JWOC. Il faut alors également adopter une technique particulière :
Par exemple, observer si le prochain poste sera "plus haut" ou "plus bas" que le précédent, afin de ne pas faire de dénivelé supplémentaire ou tout simplement afin de savoir où notre élément se situe.
Ici, il paraissait aussi essentiel de s'aider des grosses falaises dans notre cheminement (surtout concernant la 2 du premier circuit).
Même si la vitesse est moins élevée en montée, il n'est pas évident de savoir quand il faut s'arrêter, chercher le poste trop tôt ou trop tard pouvant coûter beaucoup de temps. Le poste 2 du circuit D ou le premier du circuit E peuvent ainsi être piégeux si on ne tient pas compte des taches de végétation à proximité.
Souvent, chercher l'élément de la balise ne nous sera pas bien utile si nous ne savons pas où il se situe par rapport à d'autres plus visibles. Lever la tête (encore une fois) est alors primordial, la végétation etant visible de plus loin qu'un petit rentrant ou qu'une ruine.
Même si, comme dans le dernier circuit, la tâche de vert se situe derrière le poste.
La semaine prochaine, une bonne partie de l'équipe de France junior se retrouvera sur la région Stéphanoise pour une dernière semaine de préparation avant l'échéance finale. Peut-être aurons nous des commentaires de la part de nos membres d'O'Zone concernant ces derniers entraînements!!
Anaïs
Deux membres d'O'Zone(Phil et Sim) ont pris part cette année au grand relais Finlandais : La Jukola.
C'est Sim qui sera notre reporter lors de ce petit récit.
Dimanche 19 juin
0h20 : Les premiers coureurs arrivent. Dans les 100 premiers nous reconnaissons Fabien Pasquasy et Philippe. La luminosité est très spéciale, la nuit n’étant pas entièrement tombée, et donne une intensité toute particulière a cette arrivée. Mon équipe se situe aux alentours de la 300eme place à 7’ environ, après une bonne course.
3h30 ; réveil dans la tente. Le bruit du speaker m’a bercé et je connais les positions des équipes de tête. Sur le lieu de course, je vois arriver notre 3eme relayeur exténué avec un relais (45’ environ) de retard, en 260 ème position environ. J’estime mon départ une nouvelle fois. De plus, nous avons 15’ de retard sur le NOSE. L’équipe 1 d’OK Hällen est très loin des objectifs annoncés (dans les 30), avec des contre performances des relayeurs 2 et 4.
5h : Thierry part aux trousses d’Emil Wingstedt. Les informations sont rapidement bonnes, et je comprends qu’il va gagner sa deuxième Jukola d’affilée. Je me change et commence a m’échauffer, attendant son arrivée.
6h30 : arrivée de Tero, vainqueur, mais qui pensait être en seconde position.
6h35 : lecture du message de la Jukola en Anglais par Thierry puis en finnois par un de ses coéquipier.
6h45 : mon relayeur devrait arriver d’ici 5 à 10 minutes et je me concentre sur ma course. Maintenant, je ne suis plus spectateur mais acteur. L’arrivée du groupe de François (Gonon) au sprint me replonge dans le spectacle mais je reste concentré, malgré le retard que prend mon relayeur sur mes prévisions.
7h : Passage du relais. Johan Hedman me dit quelque chose comme « Keep safe, the green areas are very hard » (Assures, le vert, c’est pas facile). Je pars donc tranquillement, même si les tranchées faites par les coureurs sont très boueuses et ne facilitent pas la progression. J’arrive a mon premier poste dans une zone assez facile et je retrouve deux derniers relayeurs, facilement repérables avec leur dossard sur fond jaune. Le poste 2 n’est pas évident et je décide de faire une erreur volontaire pour l’attaquer. Malheureusement, je tombe sur un poste qui n’est pas le mien mais je sais ou je suis. 30 secondes de perdues mais les dégâts auraient pu être plus importants. Je suis désormais avec 5 ou 6 coureurs jusqu’au poste 6. Ce poste est très difficile à attaquer dans une zone de vert avec de nombreux rochers. Je fais une erreur de parallèle et me retrouve beaucoup trop bas. Le temps de remonter les 150m et 6 courbes, je suis lâché du groupe, mais retrouve des derniers relayeurs rapides. Un d'entre eux me lâche tout de suite un autre court à ma vitesse, et je reste avec lui. Les sensations physiques ne sont pas très bonnes et cela ne fait que 35 minutes de course.
Un autre groupe nous rattrape, et comme nous arrivons dans une partie plus rapide, qui me convient mieux, je m accroche. Un groupe se reforme et nous sommes 6 ou 7 à faire une erreur sur un poste en descente. Encore 1 minute 30 de perdue. Une heure de course et les sensations vont mieux. Je m’hydrate bien et prends un gel d’effort. A la faveur d’un itinéraire sur un chemin et d’une variation impliquant un choix différent pour certains, je prends la tête de mon groupe, et accélère un peu. Puis nous ne sommes plus que deux, et nous annonçons les codes en anglais sur un chemin. Il y a une variation 2 postes plus loin. Je décide alors d’effectuer un détour par un chemin pour éviter une zone déjà traversée en début de course et assez lente. En sortant du chemin, je dois quand même traverser une zone de vert et je perds en agressivité et en volonté, seul. Je me ressaisis un peu et en sortie de poste, je retrouve le coureur courant avec moi précédemment. C’en est fini pour le vert, les 5 derniers postes sont du plaisir sur des dalles rapides. Je contrôle mon orientation et les variations et comme nous sommes dans un groupe de 4, commence à songer a l’arrivée. Pour aller au dernier poste, je ne fais confiance qu’à mon orientation et poinçonne deuxième du groupe. J’avais décidé de ne pas produire mon effort trop tôt dans le couloir d'arrivée et j'accélère à environ 400m du but. Mes concurrents sont lâchés mais je vois que je reviens sur quelqu’un que je n ai pas vu de la course. Averti par son club, il accélèrera et je ne pourrais pas le rattraper. En franchissant la ligne, je regarde le compteur : 207. C’est une bonne place pour mon équipe mais je sais que j aurais pu rentrer dans les 200 avec un meilleur début de course.
9h : Je fais le bilan de ma course. Par rapport au temps de course, je n’ai pas fait trop d’erreurs mais certaines me coûtent cher (notamment à la 6). Je regrette aussi de ne pas m’être plus accroché physiquement dans une période de moins bien (35’-55’ de course). La fin de course est encourageante et l’objectif est atteint, je me suis bien fait plaisir en forêt. De plus le NOSE est 100 places derrière.
La matinée se passe entre sauna, douche et foot. Puis retour en bus a Helsinki, où une grosse fête attend tout le monde dans le bateau.
Le bilan de ce week end est positif et m’encourage pour les JWOC en Suisse. De plus, j'ai montré aux entraîneurs de mon club (OK Hällen) que je pouvais peut être postuler pour une place dans la première équipe, pour un relais moins long qui m’apporterait aussi plus d’expérience. Rendez vous donc peut être à la 25-manna à l’automne mais plus sûrement à la 10-mila suédoise l’an prochain !
Simon
J-11 avant les Championnats du monde Juniors en Suisse...
Les membres d'O'Zone faisant partie du Pôle France de St Etienne sont allés s'entrainer dans les Monts de la Madeleine, sur la carte de la Grande Borne.
Filles comme garçons, nous avons fait une partie de la classique que les dames avaient couru lors du Championnat du Monde Universitaire en 2000.
Cette "semi classique"(6.5 km pour les gars et 5.2 pour les filles) nous a permis un dernier effort relativement long et intense sur un terrain au relief quasi similaire à ce qui nous attend dans 10 jours.
Je pense que c'est lors de ces dernieres séances qu'il faut être très attentif(ve) aux fautes commises et aux sensations. S'observer, connaître ses défauts ou ses problèmes du moment(aini que ses qualités) afin de pouvoir optimiser ses capacités en compétition.
Mais il faut également considérer que la forme d'aujourd'hui ne sera normalement pas celle des JWOC.
La carte et le tracé que vous pouvez observer contient beaucoup d'erreurs qu'il faut analyser afin de les comprendre et ne pas les reproduire :
En un premier temps, il faut toujours penser que le premier poste est primordial, car si il est raté, il peut facilement en décourager plus d'un pour le reste de la course. Ici, contesté lors des FISU, il n'était pas évident puisque la zone marécageuse le précédant ne permettait pas de points de passage sûrs. Il semblerait alors interressant de prendre une visée sommaire en quittant le chemin afin de croiser le ruisseau au niveau de la tache de jaune et ainsi avoir un bon point d'attaque.
Du poste 3 au 4, nous pouvons observer les effets d'une mauvaise sortie de poste. En descente, il est très facile de se laisser dévier par la végétation, par les arbres au sol, etc...Il paraît donc nécessaire d'observer sa boussole lors des sorties de postes. Quelques secondes de "perdues" à regarder son aiguille vous fera gagner des minutes sur votre itinéraire!
Le poste 5 demandait un intéret particulier car un choix d'itinéraire interressant s'imposait. Il est très important de ne jamais partir du poste précédent sans avoir décider éxactement de votre choix, sinon c'est l'égarement, et des choix mixtes qui vous font perdre un temps non négligeable.
Au départ, avant de plier votre carte, pensez à regarder tout votre circuit, juste pour observer la forme qu'il a et les problèmes qui vous seront posés lors de votre course, ainsi vous ne serez pas surpris et à cours de temps au poste précédent le choix.
Un dernier commentaire concernant le choix 5-6 suffira. La personne qui a fait ce mauvais choix ( en l'occurence moi...) s'est laissée influencer par le (peu de) dénivelé qui l'attendait si elle allait tout droit. Un tour énorme, pas rentable du tout avec une perte de plusieurs minutes à cause d'une faiblesse mentale qui arrive après un grand cheminement.
C'est ici qu'on voit l'importance du mental en CO. Il est toujours important de se battre, que se soit contre la végétation, contre la chaleur ou contre le dénivelé. Celui qui se dit qu'il fait très chaud ou qu'il va souffrir dans les côtes a déjà perdu beaucoup de force par rappport à ses concurrents.
La forme physique et technique, tout le monde l'aura lors des Championnats du Monde. Mais ce qui distinguera le 1er du deuxième, ce sera sa force mentale!
Anaïs