25 décembre 2005




We wish you a Merry Christmas!!!!



23 décembre 2005

WE Caylar

Un petit compte rendu minimaliste du WE qui s'est déroulé au Caylar samedi et dimanche dernier.
Au programme, une courte, une middle, une nuit et une longue dans le froid et le vent caractéristique du Larzac mais aussi sous le soleil.
Samedi: Shortdistance (Au sud Est, numéros des postes en rouge) avec une très bonne visibilité. Le seul choix de la course est de contourner l'énorme rentrant pour se rendre au poste 2. L'essentiel est ensuite 'être précis dans le rond et de porter son regard loin.
La middle est identique, avec en plus un défi physique intéressant.
Après l'accident de Benoît, la concentration et la motivation firent que la course de nuit ne fut sans doute pas aussi bénéfique qu'elle aurait pu l'être mais chacun essaya de respecter ses objectifs.

Dimanche : La longue sur la carte maintenant connue du Mont Merdous. Des choix relativement directs et des approches fines, dans le fort vent Aveyronnais.


Nous vous rappelons que même si nous mettons les cartes des WE avec une bonne qualité, l'utilisation de ces cartes est interdite. Un tel travail cartographique doit être récompensé, comme sur les autres WE. Nous vous invitons donc à prendre contact auprès des organisations locales pour vous procurer les cartes ! D'avance merci.

Sim

21 décembre 2005

week-end sisteron : la longue

Désolé de vous avoir fait attendre si longtemps pour le compte rendu de cette longue distance.
du fait de problème technique je metterai uniquement le tracé en plusieurs parties

partie 1





















partie 2






















partie 3













partie4

18 décembre 2005

Bon rétablissement Benoit

Tout OZone tient à souhaiter au teamer Benoît Peyvel un prompt rétablissement après son accident d'hier. Souhaitons le revoir au plus vite en forêt. Bon courage Benito
OZone

15 décembre 2005

WE HN n°5 : moyenne distance de nuit

Tout comme pour le sprint, c'était la première course de nuit de l'hiver organisée lors d'un WE HN. Le départ et l'arrivée se faisait depuis l'hébergement ce qui fut très appréciable!
Autre bon point la visibilité était bonne (bien sur pour de la nuit) : peu de nuage, une demi-lune bien brillante et rien pour gêner la propagation du faisceau des lampes. On pouvait donc voir relativement loin(de 50m à 100m environ) sur ce terrain découvert.
La course de nuit reste tout de même un entrainement ardu de part la difficulté technique mais aussi de part le froid, l'appréhension de la nuit parfois (dernier point qui ne pose plus trop de problème aux membres du groupe HN; quoique...).

Passés les problèmes d'ordre psychique, il faut essayer d'être le plus rigoureux possible car il est difficile de se recaler (n'ayant pas la possibilité de voir beaucoup d'éléments), donc mieux vaut ne pas s'égarer.

La boussole devient alors primordiale pour s'orienter de nuit. Il faut souvent (=sans cesse?) contrôler sa direction car il est impossible de fixer un élément (ça peut très bien être un arbre) loin sur lequel on pourrait s'appuyer pour aller droit. Les repères étant donc changés, il est facile de faire un 90°(voir plus) sans s'en rendre compte. Ceci est d'autant plus vrai que la visibilité est basse (mauvais temps et/ou végétation). Par exemple sur le poste à poste 2-3 lorsque j'arrive sur la partie plus plane après la sortie, je me dirigeais droit sur le chemin alors que je croyais monté vers le poste ; un coup de boussole et je repartais dans la bonne direction.

Second point important, il faut assurer un maximun ses choix. Faire un détour par un chemin se révèle souvent au final plus rapide. On évite la lecture de carte sur l'itinéraire, et on diminue fortement les risques d'erreur (sur iti et en approche). Exemple 4-5 : je pense que de jour je n'aurais pas pris le chemin et je serais aller tout droit. En effet il fait faire un détour et du dénivelé. Là j'assure l'attaque en partant de l'épingle.

Côté chrono François Gonon boucle le circuit en 39min.




Vinc'

14 décembre 2005

Sprint Forcalquier



Le premier sprint de l'hiver était fort attendu et il a plus ou moins tenu ses promesses samedi dernier à Forcalquier.
Un sprint au 1/2500eme équidistance 10m qui obligeait à une bonne lecture à haute vitesse de course pour dénicher les ruelles et les petites rues du village.
J'ai essayé de retranscrire les itinéraires sur la carte ci dessus. Mes itinéraires sont en rouge. D'autres choix efficaces sont en vert et en bleu.
J'espère que le tracé n'est pas trop fouilli mais il n y a pas beaucoup d autres solutions.
On pourra noter que les choix par le haut de la colline n'étaient pas judicieux. Le poste 9 a été déplacé car le paté de maison était rasé, ce qui a entrainé la fermeture de la ruelle grisée sur le terrain.
Le poste 10 n'était pas au bon endroit.
Sim

Calendrier HN

En réponse au message de Simon, voici les dates des WE et stages équipe de France de cet hiver :

17-18 décembre : Millau
7-8 janvier : Escarcets (vers Toulon)
14-15 janvier : Pierrelatte
21-22 janvier : Auxerre
4-5 février : Millau
11-12 février : Faucogney (Haute-Saône, "Plateau des 1000 étangs")
23 février - 2 mars : stage au Portugal (10 hommes, 8 dames au maximum)
11-12 mars : Clermont

13 décembre 2005

Petit débat entre amis

Il est souvent interressant de partager nos points de vue, pour pouvoir progresser. Ce blog est bien utile, puisqu'en lisant le message de Charly je me suis aperçue que j'avais une pensée tout à fait différente de la sienne. Il est toujours enrichissant de pouvoir s'alimenter des idées des autres pour pouvoir faire son mélange et construire sa propre idée de l'orientation. Je ne critique donc pas, j'ouvre un débat.

Je pense que le principe de lever la tete pour voir au loin est très bien, mais dans ta démarche, il me semble que tu prends le problème à l'envers. Pourquoi ne pas plutot regarder ta carte, choisir un élément puis le repérer sur le terrain? Car c'est grâce à ta carte que tu t'orientes, et c'est sur celle-ci que tu trouveras le point le plus interressant à rechercher sur le terrain pour trouver ton poste.
C'est ce qu'on m'a appris quand j'ai commencé à monter en suède pour m'entrainer. J'avais l'habitude de chercher un élément sur le terrain puis d'essayer de le replacer sur ma carte. Mais là bas ça marchait très difficilement et je me retrouvais souvent seule au milieu des élans...En effet, tout se ressemblant, tu as beau donner un coup de boussole pour ne pas faire d'erreur de parallèle, rien n'y fera.
Je pense que la carte est l'élément à regarder en premier, puis ensuite, on peux y associer le terrain pour se déplacer.

Voilà, j'espere que tout ceci apporte un petit quelque chose aux fans d'orientation. A vous de débatre!

ana

12 décembre 2005

WE Sisteron

Le 5° week-end de l'année s'est déroulé dans la région de Sisteron.

Le programme était le suivant :
Samedi :
- Entraînement "cool" sur une carte oro-hydro (uniquement le bistre et le bleu)
- Sprint dans Forcalquier
- Middle de nuit
Dimanche :
Ultra longue sur la carte du raid (au 15000°), 17 km pour les hommes.


Je vais ici vous détailler la première séance.



Ce terrain, sur les hauteurs de Forcalquier, a la particularité d'être très ouvert. La visibilité étant optimale, il y avait du temps a gagner sur les itinéraires en simplifiant, avec de gros repères visuels lointains.
D'autant que le circuit était en descente, et que le sol permettait une vitesse de course élevée, même à faible intensité.
Pour pouvoir profiter de cette vitesse, il était donc nécessaire de prendre un maximum d'avance sur sa lecture, pour ne pas être dépassé par sa progression rapide.
C'est pourquoi il fallait regarder loin.

Je pense qu'il faut toujours lever la tête au maximum. Personnellement, je regarde toujours au plus loin, y cherchant un point particulier, et seulement si je n'en trouve pas je regarde plus près de moi. Pour simplifier, je dirais que je "balaye" le terrain du plus loin au plus près de moi, pour trouver mes points d'appui.
Et dès que j'ai isolé un élément lointain et que je l'ai situé sur ma carte, je ne m'occupe plus de ce qui me sépare de ce point. Je cherche juste à l'atteindre au plus vite, profitant alors de ce "répit" pour préparer l'approche de poste.

On comprend alors tout l'intérêt de cette simplification. On évite toute la lecture entre ce point et nous, d'où :
- un gain de temps (vitesse maximale)
- un répit mental
- du temps pour anticiper l'attaque (ou éventuellement la sortie, le choix suivant).

Cependant, il faut être très précis, très attentif au moment de repérer son point lointain, et de le situer sur sa carte.
En effet, la porte est à ce moment grande ouverte pour une grosse erreur de parallèle, qui sera d'autant plus coûteuse que l'élément sera loin, car pendant tout ce temps, aucune lecture n'aura été faite.
Certains diront que c'est une prise de risque, que c'est un peu "à quitte ou double", que ce sera payant ou destructeur, et qu'au final le jeu n'en vaut pas forcément la chandelle.
Pourtant je suis persuadé que cette technique ne peut être que payante si elle est utilisée avec application. Et, comme d'habitude, il ne faut pas oublier que nous avons tous en main le meilleur moyen d'éviter cette erreur de parallèle : notre boussole. Une fois la correspondance terrain (l'élément vu) / carte (le symbole le représentant) faite, une petite vérification de l'axe, de la direction dans laquelle se situe l'élément, permet de reduire très fortement le risque d'erreur.
Il ne reste alors plus qu'à trouver le moyen le plus rapide de rallier cet élément.

Pour résumer, à partir de sa sortie (à la boussole !), ou du point d'appui précédent, il faut :
- balayer du regard, du plus loin au plus près (dans la direction du poste, dans un angle plus au moins important, proportionellement à la longueur du partiel)
- isoler l'élément caractéristique le plus sûr et le plus lointain
- s'imaginer la représentation (symbolique) qu'il aura sur la carte, c'est à dire comment le cartographe l'aura interprété et retranscrit
- le repérer sur sa carte
- vérifier que l'axe élément-moi est bien le même que l'axe symbole-ma position sur la carte
Ensuite, chercher entre ce point et soi le "chemin" qui permettra de courir au plus vite.

Que de théorie me direz vous... Et bien passons aux exemples !



Dès la sorite de 1, il était possible de situer la zone du poste 2 grâce au sommet de droite. A noter que ce sommet servira également en approche, évitant de chercher trop tôt dans la remontée le long du ruisseau.



L'attaque du poste 3 était elle facilitée par le petit sommet dans la pente.


La sortie de 4 est elle aidée par le sommet de gauche sur la crête, ou par le replat de droite juste sous le poste 5.



Le sommet au sud de la 9 servait deux fois, tout d'abord en sortie de 8, pour tout de suite repérer la zone de la 9 ; ensuite en sortie de 9, pour tout de suite repartir dans l'axe (sans oublier pour autant la boussole...)
Enfin, à condition de réussir à l'isoler, le petit sommet donnait à lui seul le poste 10.







Voilà comment 5 "ridicules" éléments peuvent vous simplifier une course...
Comme quoi, tout se joue effectivement sur des petits détails !

Alors ouvrez les yeux, et faites pencher la balance de votre côté !

A noter que le prochain week-end, sur les terrains des 5 jours de France de cet été, permettra à coup sûr de vérifier les progrès en la matière.

Charly

05 décembre 2005

WE Fontainebleau



En ces durs temps qui courent, (révision de partiels pour nous tous), je me permets de mettre ma carte de la seule medium que j'ai faite (il y en avait deux) et celle de la classique.
Peu de temps pour écrire une analyse, en ésperant que les cartes vous satisfassent.



Classique


medium 1

PS : Quand même une petit bonus : une photo de la forêt en été, ne révélant pas du tout le temps qu'il faisait...

Ana