CFC 2006 : Tulle

Les orienteurs français l'attendait tous! Le Championnat de France des Clubs cuvée 2006.
Replaçons les forces en présence : le NOSE grand favoris, le TAD, l'HVO, le COM, l'OE42, et d'autres. Tous se sont préparés et ont paufinés les détails de leur équipe.
Et au final, comme souvent en CO, nous avons eu droit à quelques surprises : le NOSE et ses grands élites finit 2e derrière les festifs Nordistes, et devant un club aussi talentueux qu'inattendu, le CSMR, et ses jeunes prometteurs. Tout ça après une bataille incessante, et de multiples changements de leader faisant de ce CFC un régal pour les spectateurs connaisseurs et un supplice cardiaque pour les membres des clubs de tête. Dommage pour l'HVO qui devra se battre en D2 l'an prochain après un double PM et à l'OE42 qui perd gros sur son 1er relais(les tacticiens s'en mordront peut-être les doigts...) mais finit à la belle 5e place derrière le COM.
Que dire de plus : qu'on a eu droit à une belle organisation, une carte magnifique, des tracés difficiles, un site somptueux, et un temps qui a su sourir au bon moment.
Conclusion : super WE!



Maintenant revenons sur la course de nuit et mon circuit.J'avais hâte de pouvoir recourrir le 1er relais de nuit du CFC après celui de l'an passé qui ne s'était pas fini particulièrement bien. La tactique était simple : resté avec le groupe de tête jusqu'au papillon, faire un papillon propre et tenter de ressortir avec les leaders afin de lancer mon équipe du LOUP dans de bonnes conditions sachant que derrière ce serait un peu plus dur.

Le 1er point fut facilement réalisable puisque le noeud du papillon était le 1er poste. D'entrée je me place dans la roue de Rémi Gueorgiou du NOSE qui nous enmène tous au poste 1.
Là pas question de suivre quiconque en sortie du noeud(pour ne pas partir dans une mauvaise direction et une mauvaise aile) je pars droit vers mon poste et appercoit alors 2 lampes 15 mètres devant moi. Je reconnais rapidement la tenue du NOSE. Je sais tout de suite que cela facilitera les choses. Je n'ai donc qu'à "gérer" derrière lui et à attendre la suite. Enfin du moins sur cette 1ère aile. Car il se peut très bien qu'on se sépare sur la prochaine.
Finalement, il se trouve que nous effectuons les mêmes variations et que notre circuit est totalement commun tout comme la 3e personne qui nous accompagne(que je n'ai toujours pas reconnu et qui se révelera être Thibault Banon-Selves).
Nous faisons une faute sur le dernier poste du papillon(n°9) puisque nous arrivons à la borne en dessous du poste.
Enfin malgré cela nous savons que nous avons fait un papillon rapide du fait de la très bonne orientation de Rémi. En nous dirigeant vers notre prochain poste, nous apercevons quelques coureurs dont Simon Leroy du TAD(mécontent de me voir avec Rémi, contrairement à Rémi satisfait d'avoir pris quelques minutes d'avance) aux alentours du 6.


Les postes s'enchaînent, mes passages devant Rémi sont épisodiques, et au final j'aurai mené sur quelques rares postes.
Au poste 13 Rémi et moi parlons du choix d'itinéraire à adopter pour aller au 14. Il me décide de faire le tour par l'ouest du marais. Thibault qui a choisi je pense un choix plus direct nous prend 1 min et nous le voyons quand nous quittons le chemin en approche de poste(lui en sortant). Nous perdons tout de même 2 min sur le meilleur temps.
Nous passons derrière Thibault au poste spectacle mais il ne va pas tarder à être de nouveau visible. En effet nous le voyons sortir du poste 20 et nous le rattrapons sur une erreur commune dans le vert près de la 21 : nous poinçonnons d'ailleurs tous un mauvais poste. 45sec de faute.
Arrive alors la plus grosse faute de la course. Notre choix d'attaque par le dessus du 22 se trouve être maladroit et nous passons sur le sommet sans apercevoir le moindre rentrant à part celui trop au nord avec un poste d'ailleurs. On continue un peu et on se rend compte que nous sommes trop loin. 2min de nouveau de perdu.


Voilà c'est l'arrivée, les supporters qui se sont levés tôt nous encouragent. J'ai d'ailleurs trouvé qu'ils étaient plus nombreux que l'an dernier et ça a rendu le départ et l'arrivée très vivant et c'est vrai stressant : ce petit frisson qu'on ressent en passant sous les applaudissements, les cornes de brume, les hurlements...Vivement que ça recommence!!!

Vinc'