Week end à Auxerre :
ce samedi et dimanche 21 et 22 janvier.

Temps plutôt mauvais mais heureusement pas de pluie. Ce week end offrait des terrains plats avec une végétation basse et quelques chablis. Le sprint et la middle se déroulait sur la même carte cependant les tracés n’exploitaient pas les mêmes zones.
Le sprint :
Pas de gros pièges techniques comme cela pourrait se présenter pour un sprint en ville.



Le tracé : rapide il fallait donc bien anticipé chaque sortie de poste. Sur ce type de terrain avec très souvent une bonne visibilité il s’agira de prendre en compte seulement la sortie de poste ( boussole et visée sommaire ) et l’approche . Les choix d’itinéraires étaient inexistants ( sauf sur le poste à poste 3-4 ) et les plus grosses erreurs se sont faites en approche ou en sortie. L’approche pouvait être facilitée en partant son regard loin. En sortie un impératif : la boussole !
Sprint choix 3-4 :
Soit en descendant le rentrant et en attaquant le poste par le bas.
Soit en remontant prendre le chemin au dessus de la zone de vert et en attaquant le poste en descente.
A priori, c’est le choix par le bas qui semble être le plus pertinent (au vu des temps).

La middle : techniquement plus intéressante que le sprint car les zones de micro relief et de rochers et falaises de la carte était utilisée. Donc l’alternance « pleine vitesse » et « freinages » (quelquefois d’urgences!) devait être mise en place pour être le plus fluide possible.

Il s’agissait donc de pouvoir juger de la vitesse à utiliser en fonction de la difficulté d’approche du poste. Travail de l’alternance d’allure.

Nuit : Pour l’entrainement de nuit 17 postes étaient posés et chaque coureurs avait donc le choix de comment il allait organiser sa séance : certains donc ont fait les 17 postes ( environ 9 km) dans l’ordre, d’autres l’ont couru sous forme de course au score d’une heure. L’échelle était 1 /15000ème et donc il fallait s’adapter à celle-ci vu que la middle et le sprint s’étaient courus au 1 /7500. Petit inconvénient : les postes qui semblaient être les plus interressants étaient très éloignés du départ il fallait donc faire 1km minimum de chemin pour y accéder mais après pas de déception : petites buttes en pierres avec caselles, dépressions, petits pierriers postes dans le verts. De nuit il fallait redoubler de vigilance avec les visées et surtout être très concentré en lecture de carte , car la relocalisation devenait difficile en cas de rupture de contact carte terrain.




La classique, ou longue distance.
Pour les gars : environ 18 km, je crois et 10,2 pour les filles. Les espoirs ayant des circuits adaptés plus courts.

Première partie : quelques chablis mais majoritairement très courante.
Deuxième partie: ( pour le circuit fille à partir du poste 4 ) : la végétation au sol gêne la progression et la navigation.
Troisième partie : (filles : postes6à10 : postes dans un flan plus technique mais très courant : néccessité de ralentir pour bien lire les approches)
Quatrième partie : pas mal de végétation au sol qui gêne la course.

Choix d’itinéraires :

3-4:

soit en prenant majoritairement les chemins .

soit en prenant une visée et en se servant des chemins comme un entonnoir.

L'approche des deux choix est commune.

10-11:

soit par le gros chemin puis le sentier puis visée et appuis sur les dépressions.

soit en s'engageant dans une bande de blanc dans le vert puis le sentier puis visée.

L'approche est différente.

Remarque importante: La boussole est d'autant plus importante pour les sorties de postes dans les dépressions larges, pour bien s'engager dans la bonne direction en sortant de celle ci . ( en lithuanie par exemple ces types de dépressions à plusieurs courbes seront très fréquentes.) Il semble donc important de ne pas précipiter la sortie de poste dans une dépression et de bien vérifier avec la boussole.

En effet, il est vrai que le premier réflexe en sortie d'une dépression importante est de " remonter" pour avoir une meillleure visiblité mais là il y a risque de 90° ou ...

Ce que l'on retiendra donc du weekend c'est essentiellement le travail à la boussole sur un terrain plat et relativement peu riche en élément.

Mélanie